Dès le 1er janvier 2020, les restaurateurs et industriels du secteur agroalimentaire proposant des emballages ou de la vaisselle en plastique, devront obligatoirement changer leurs habitudes au profit de pratiques plus respectueuses de l’environnement. En effet, le gouvernement souhaite supprimer progressivement le plastique de notre quotidien en le remplaçant par des solutions équivalentes mais bien moins polluantes pour la planète. En procédant ainsi, le but final est de limiter l’impact de notre consommation alimentaire sur l’environnement, qui est tout simplement désastreuse. En effet, ce sont des millions de tonnes de déchets plastiques qui s’accumulent chaque année sur la terre et dans les océans et qui se font ainsi de plus en plus nombreux. Le problème est qu’ils mettent plusieurs centaines, voire milliers d’années à se dégrader complètement. Ils libèrent donc incontestablement au cours de leur lent processus de dégradation, des émanations de gaz à effet de serre qui sont principalement à l’origine du déséquilibre environnemental.
Comment mettre un terme au plastique et ses méfaits ?
Afin de prendre part à cette lutte, la loi de 2017 qui imposait d’ores et déjà une teneur minimale de 30 % en matières naturelles et biodégradables dans la composition des sacs en plastique, prévoit une nouvelle directive d’ici le 1er janvier 2020. En effet, tous les acteurs de la restauration ou du secteur agroalimentaire qui mettent à disposition ou vendent à leurs clients des solutions d’emballages et de la vaisselle jetable, sont concernés. Les emballages alimentaires, les sacs sandwich, les boîtes à pizza ou plateaux-repas devront être ainsi désormais constitués à 50 % de matières biosourcées. Ces dernières sont des matières issues de ressources naturelles et végétales qui se biodégradent en l’espace de quelques mois seulement dans la nature. Par ailleurs, en se biodégradant ainsi, ces matières servent de compost nutritif aux plantes et animaux et contribuent donc à la survie de l’écosystème. Parmi elles, on dénombre par exemple : le carton, le PLA, la canne à sucre, le bois, le papier, le kraft, le coton, etc.
Il est par ailleurs bon de savoir que d’ici le 1er janvier 2025, soit 5 ans après la réforme obligatoire prévue par la loi environnementale, cette dernière imposera une nouvelle augmentation de la teneur en matières biosourcées des emballages bio à hauteur de 60 %. Ainsi, en augmentant petit à petit la présence de ces matières biosourcées dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetable, le gouvernement tend à instaurer des pratiques plus vertes en supprimant progressivement le plastique et de cette manière, encourager le développement durable.
Comment se préparer au changement ?
En tant que professionnel du secteur agroalimentaire, artisan boulanger ou restaurateur fournissant des solutions d’emballages ou de la vaisselle jetable à vos clients, vous êtes concerné. Il convient donc de vous préparer suffisamment à l’avance à ce changement imminent, afin que vos produits soient en adéquation avec les nouvelles normes imposées par la loi en temps voulu. Pour ce faire, vous avez d’ores et déjà la possibilité de vous tourner vers les solutions proposées par les professionnels de l’emballage. Parmi ces derniers, on compte par exemple l’entreprise Firplast, spécialisée depuis plus de 30 ans dans la fourniture d’emballages alimentaires jetables.
Firplast propose entre autres sa gamme vision verte, qui comprend aussi bien des boîtes d’emballage pour hamburger et pizza, que des barquettes alimentaires, des boîtes à dessert, des sacs, des assiettes, des gobelets, des pailles ou encore, des couverts. Si la sélection de produits jetables disponibles est aussi diversifiée, c’est pour convenir à tous vos besoins, quelle que soit votre activité. De nombreuses références de produits conçus à partir de matières biodégradables et conformes aux exigences de la réglementation environnementale à venir, sont donc à retrouver ici.